On l’a tous vécu : ce salon pro où les stands se ressemblent, et où le vrai défi c’est d’arrêter un prospect qui file droit vers le café. La question, c’est simple : quel support visuel attire vraiment et rentabilise l’investissement ? Kakemono, roll-up, totem… ça a l’air pareil, mais croyez-moi, le ROI n’est pas le même.
Avant d’entrer dans le comparatif, petit aparté. Perso, j’aime bien lire des études ou retours concrets, du coup je me suis replongé dans quelques analyses comme celles qu’on trouve sur https://avecmarketing.com. Ça permet de sortir des “on dit” et d’avoir des chiffres clairs. Et en B2B, on sait bien qu’un euro mal placé, c’est vite un budget marketing qui dérape.
Le kakemono : le grand classique
Franchement, qui n’a jamais vu un kakemono dans un hall d’accueil ou à l’entrée d’un stand ? C’est pratique, léger, ça se monte en 2 minutes chrono. Mais… soyons honnêtes : il est devenu tellement courant qu’il en perd son impact. Dans un salon de 200 exposants, si vous alignez juste un kakemono vertical, vous risquez de passer inaperçu. Son avantage ? Le prix. On trouve des modèles solides entre 100 et 200 €. Donc niveau ROI, c’est correct si votre objectif, c’est de marquer une présence visuelle sans casser la tirelire.
Le roll-up : l’allié mobilité
Le roll-up, c’est un peu le cousin évolué du kakemono. Transport ultra-simple (on le range dans un tube, direction l’avion ou le train), déploiement en 10 secondes… J’ai même vu un commercial en sortir un dans un couloir d’hôtel pour une démo improvisée, et ça marchait. Côté coût, on tourne souvent autour de 150 à 250 €. Le vrai plus, c’est la polyvalence. Pour un usage intensif (salons, conférences, présentations clients), il offre un retour sur investissement rapide. Mais attention : graphiquement, il reste limité en format et en “wow effect”.
Le totem : l’impact visuel qui se voit de loin
Le totem, c’est un autre niveau. On parle de structures autoportantes, parfois rétroéclairées, qui attirent l’œil à 10 mètres. Dans un salon, c’est le genre de support qui fait dire au visiteur : “Tiens, je vais aller voir ce stand”. Évidemment, le budget grimpe : souvent entre 300 et 800 €, selon la taille et la finition. Mais si vous jouez la carte de la visibilité et du prestige (grands comptes, lancement produit), le ROI peut être spectaculaire. Imaginez : un seul lead qualifié signé derrière un totem, et l’investissement est amorti.
Alors, quel support choisir ?
Ça dépend de votre contexte. Si vous êtes en mode prospection agile, le roll-up est imbattable. Si c’est juste pour occuper un espace sans trop investir, le kakemono fait le job. Mais si votre enjeu, c’est de vous démarquer dans un environnement ultra-concurrentiel, le totem prend clairement la tête du classement ROI.
Conclusion : raisonner en stratégie, pas juste en prix
Finalement, la vraie question n’est pas “lequel coûte le moins cher”, mais “lequel me permet de capter l’attention au bon moment”. En B2B, chaque support est un levier, mais c’est l’usage qui détermine le retour sur investissement. Et vous, vous misez sur quoi pour votre prochain salon ? Kakemono discret, roll-up pratique ou totem qui en impose ?
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